7 avr. 2012

Tourisme culinaire : le melon pan

Avant de partir au Japon, parmi mes "bucket lists" de voyage, il y en a une (peut-être la plus importante) simplement intitulée "La liste comestible", de toutes les choses que j'avais envie de goûter durant mon séjour. (Le fugu n'y figure pas, rassurez-vous, je préfère revenir vivante.)

En haut de cette liste, il y a le melon pan. Je rêve de goûter au melon pan depuis que je l'ai découvert dans un tome de Yakitate Ja-pan, dans lequel le héros boulanger doit réaliser le meilleur melon pan du monde (pan, ça veut dire pain, et melon, surprise, ça veut dire melon.) 


(Oui, je lis des mangas qui parlent de pain et qui contiennent plein de jeux de mots pourris, et j'aime ça.)

En réalité, le melon pan porte assez mal son nom, puisque ce n'est ni un pain (mais plutôt une brioche), ni aromatisé au melon. Le nom vient de la forme ronde et craquelée de cette création nippone, qui s'inspire de nos melons charentais. 
Il faut savoir que les Japonais vénèrent les melons plus que n'importe quel divinité shintoiste ou bouddhiste. Un melon, dans un supermarché japonais, ça peut coûter plus de 10000 yens (100 euros). (Aujourd'hui, j'en ai vu un à 12600 yens, j'étais tellement choquée que je ne l'ai pas pris en photo. Désormais, pour relativiser l'argent, je compte en melon. Des chaussures à 300 euros ? ça fait même pas trois melons, c'est une affaire !)


Entre les melons à 100 euros et les camenberts à 25 euros, je crois que la prochaine fois que je viens au Japon, je remplis ma valise de cucurbitacés et de fromage, et j'organise un marché noir à la sortie des supermarché, ça me remboursera le voyage...

Bref. Pour reprendre des forces pour la suite de notre safari photo, David nous a offert des melon pan encore tout chaud, d'un petit artisan du quartier de Tsukishima. J'ai enfin pu goûter à cette spécialité boulangère si intrigante, et c'était délicieux ! Une brioche extrêmement moelleuse à l'intérieur et croquante comme un streusel sur le dessus. Vraiment très bon. Je n'ai pas pu résister plus longtemps à l'envie d'en racheter dès le lendemain, et la recette est déjà dans mes carnets...

 




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