1 avr. 2012

Malgré un vol de douze heures, auxquelles s'ajoutent quelques heures de train et de bus (et surtout une très longue nuit blanche), l'arrivée dans la capitale japonaise se fait dans l'effervescence générale. Et si la fatigue peut sans doute se lire sur nos cernes, elle ne transparaît cependant pas sur nos sourires. Ce trajet en avion, on ne l'a pas vécu comme un simple voyage, mais plutôt comme une traversée vers la quatrième dimension : vers un pays d'antithèse, où dès les premières heures, les buildings futuristes et les temples millénaires font déjà voyager dans une temporalité dilatée et anachronique. 
Dire du Japon qu'il est un pays de contraste, mélangeant tradition et modernité est certes un cliché, mais il prend tout son sens dès lors qu'on s'aventure un peu dans la capitale nippone. 



Premier repas traditionnel, dégusté au 6ème étage d'un grand magasin multimédia du quartier d'Ikebukuro, où j'ai testé pour la première fois les toilettes japonaises, avec une cuvette chauffée et une télécommande permettant d'atténuer le bruit indélicat des nécéssités corporelles par une douce mélodie d'oiseaux... je n'ai pas encore osé tester les autres boutons. 
(tofu pané et légumes de saison frits, soupe miso aux champignons, riz et légumes en saumure)


Le parc Yoyogi (Yoyogi Koen) fut notre première visite d'un Tokyo à deux visages, où la sérénité des sanctuaires et la végétation verdoyante tranchent avec l'urbanisme exacerbé qui règne tout autour. On ne peut que s'étonner de se retrouver ainsi en pleine nature, en plein centre ville. Difficile de croire que ces photos ont été prises au coeur de la plus énorme mégalopole mondiale...








Pendant ce temps, à côté du sanctuaire Meiji (Meiji Jingû), une cérémonie de mariage entre une Japonaise et un Gaijin (étranger) se déroulait dans la plus pure tradition shintoïste...





Le sanctuaire shinto est un espace religieux vivant,  où l'on célèbre non seulement des unions mais où les Japonais de tout âge viennent prier et se recueillir et accrocher une prière écrite. Et les rites de purification et de prières révèlent une chorégraphie très maîtrisée et pour le moins curieuse de notre point de vue d'Occidental christianisé. 





*

A quelques mètres à peine du calme des sanctuaires de Yoyogi, l'ambiance se fait tout à coup beaucoup plus entraînante. Les riffs accrocheurs, les déhanchés twistés et le look banane et tatouages de yakuza nous embarquent dans une ambiance rockabilly d'une toute autre époque...



*
Bref, le Japon, c'est drôlement chouette.



Bai bai !

Deux jeunes Harajuku-girls hyperlookées qui se sont amusées à jouer les stars et à prendre la pose devant mon objectif...  kawaii desu ne !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire